lundi 30 juillet 2007

Barcelona 14

Ça fait toujours bizarre de dire au revoir à des amis quand on ne sait pas si on les reverra. Alors forcément, on se surpasse et on assume le marathon de Barcelone. Celui qui intime sortie sur sortie jusqu’à épuisement total.


Avant que la plupart de mes compagnons de route Barcelonais ne partent tous en vacances, je décidais samedi dernier de faire ma “despedida”, ma fête d’adieu. Nous nous donnons donc rendez-vous dans notre traditionnel Belchica afin de célébrer, des retrouvailles pour certains, et surtout beaucoup de chances les uns aux autres. Les verres se lèvent… comme de coutûme. Les gens seront arrivés par vagues et au final beaucoup d’amis seront passé au bar.


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Mais le véritable marathon à proprement parler arrive avec une surprise… une très bonne surprise.

Jeudi, 11h, au taf.
Shut up, shut up, shut up… (c’est la sonnerie de mon portable > thx sista). “allo Steph?! _ Yep. _ C’est Pierre Antoine (mon cousin). _Heyyy! ¿Que tal? _ J’arrive à Barcelone tu y es toujours?...”

Voilà, le planning est lancé. Je récupère Pierre-Antoine, Soumia et Florence à la sortie du boulot et les emmène directos à Ocata ou nous prenons un rapide bain. Il n’est pas question de les laisser sans sortir pendant leur 2 soirs à Barcelone. Nous décidons donc après un repas lance-pierre de rejoindre mes colocataires à la Chupeteria. Nous arrivons dans un bar microscopique où des jeunes boivent pour peu d’argent des alcools forts ou des alcools très fort. La spécialité du lieu est très fine. Ça s’appelle le Monica Lewinski et comprend de la bière et un godemiché... je vous laisse imaginer la suite. Je disais donc que l’ambiance en était à son comble et ce fut une assez bonne remise en forme pour les français fraîchement arrivés. Travaillant le lendemain, nous limitons les dégats en rentrant à la maison vers les 4h du matin où les matelots investiront tous les interstices pour faire dormir les 12 résidents de l’appartement.

Le lendemain matin n’est finalement pas si douloureux et la proposition d’une soirée à 22h dans l’appartement de l’ami d’un ami qui fête son anniversaire, me semble judicieux pour faire sortir à nouveau mes hôtes des sentiers battus de BCN. C’est une collègue de travail qui me propose le plan. Pierre, Sam, Paulo, Claudia ont également prévu d’y aller pour 22h. Je me dis donc que minuit sera le bon moment pour arriver discrètement et retrouver les têtes connues. 24h donc entend sonner le ding dong de l’immeuble où se trouve la fête, proche de la Plaça Lesseps. Un homme de la trentaine ouvre la porte. Je me présente et jetant un coup d’oeil circonspect dans la salle m’aperçois dépité qu’aucun visage ne m’est connu, pas même celui de la femme qui m’avait refilé le plan. Mais qu’importe, j’amène du Rhum 12 ans d’âge qui sera notre billet d’entrée. Le froid ne dure pas longtemps puisqu’en moins d’une demie heure, les discussions vont bon train de nos 4 côtés. Qui plus est les amis commencent à faire leur apparition et le niveau sonore des discussions commencent à monter. Le proprio de l’appartement se montrera rapidement agacé par nos va-et-vient dans l’immeuble et notre obstination à vouloir plonger dans la piscine des copropriétaires. On sera donc gentillement remercier vers 3h du matin et déciderons de prendre la route des champs direction Gracia. En chemin, nous rencontrons d’autres amis, les bras chargés de bières que nous leurs aidons à porter. La soirée se terminera vers 9h30 chez moi, ou 15 résidents s’étalent donc le long des couloirs de l’appartement. Au réveil, (aux alentours de 13h) nous décidons de nous diriger vers la plage d’Ocata. Les PA, Soumya et Flo doivent rentrer sur Montpellier dans l’après midi et nous décidons de ne pas perdre de temps. Après quelques péripéties, nous voilà rendu à Ocata où nous profitons goulûment des plaisirs de cette plage immense, eux avec l’optique de leur départ imminent, et moi avec le blues de savoir que dans quelques jours je ne serai plus à 20 minutes de ce sable.

Je me suis préparé car le soir même nous fêtons les 30 ans de Sam, ici même. Du coup lorsque les cousins partent, c’est Sergei Dimitriv Petrovskaïa qui arrive et peu de temps après Antoine et Anna. Moi je tape des roupillons bruyant et suis bien content ainsi. Le rendez-vous était fixé à 19h pour le début de la fête. Nous commençons à nous inquiéter quand nos propres réserves de boissons et nourritures arrivent à échéance et que nous sommes baignés d’un magnifique clair de lune. Les compagnons débarques avec un 3h30 de retard (joli record) dû au changement des lignes de la RENFE (SNCF espagnol). Sam en Popeye, Ju en travesti, Margot en Papillon, Paulo et Claudia en Tahitien donne une petite couleur festive au tout et la musique proche du Chiringuito sur la plage fini de donner toute sa force à l’événement. Bonne bouffe, combat dans le sable, ballon qui vole et bain de minuit le sgeg à l’air, nous rendent à 5h du matin en un clin d’oeil. Certains désertent le camp et d’autres (vaillants) dorment sur la plage. Une nouvelle fois, c’est quand on veut dormir que le froid se fait sentir... S’endormir à 6h30 du matin pour au final ouvrir un oeil aveuglé par le soleil vers 8h est une chouette expérience. Plein de peps (pour le moment) je prends ma serviette et me rapproche tout près de l’eau de manière à ENFIN pouvoir passer une journée à Ocata avec un emplacement pas trop dégueu. Que nenni. Les gens arrivent à se coincer entre nos serviettes et la mer. Ça me rend fou !

14h sonne l’heure de ma retraite et je rentre péniblement (dû aux changement de lignes) à la maison ou je prendrais pour repos quelques jeux de cartes avec mes collocs. En quittant la plage, Samuel, Pierre et moi-même avions décidé de nous revoir une dernière fois au Belchica à 22h. Accompagné d’Olympe j’arrive donc en toute logique aux alentours des 23h  et nous profitons de quelques dernières bières ensembles. Adam, lui a décidé de me trainer au Liquid, un club dans Barcelona avec piscine et gros DJ résident.

http://www.liquidbcn.com/

On se retrouve donc à 1h du matin dans un taxi direction Zona Universitaria. Nous retrouvons Dany, Martin, Linka et une Australienne qu’ils ont récupéré en route. Arrivé à la boite c’est émerveillé que je découvre une piscine immense, avec cascade, île, lumières et fontaines, et surtout autour, du monde et du gros son. Il nous faut environ 5 minutes pour se retrouver à l’eau et faire les con devant mon appareil photo submersible qui fait encore une fois sensation. Nous danserons ainsi toute la nuit, la plupart du temps dans l’eau (celle-ci étant chaude). Mais les images parlent d’elles-mêmes.


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À 6h, la lumières blanche se rallume et la musique se coupe brusquement. Nous sommes invités à partir de manière un peu brusque. Une soirée incroyable, à ça près, que je dois travailler dans un peu plus de 2h. Luke m’accompagne pour un petit déjeuner et nous nous séparons vers 7h30 où je rentre au bureau avant de m’écraser sur ma table. Il faudra maintenant assumer cette chouette soirée et garder les yeux (qui piquent) ouvert de 9h à 19h. Il est 16h… ça fait mal, ouille !

Ce soir, dodo pronto et demain maman arrive (ça veut dire un peu moins rodéo :p ) pour m’aider à déménager mes affaires vers la France. Me voilà donc bientôt de retour parmi vous. J’ai bien l’intention de profiter de ces 2 mois en France afin de vous voir un maximum.

jeudi 12 juillet 2007

San Fermin - Muy Internacional

mercredi 11 juillet 2007

Barcelona 13

Le départ qui approche et l'envie de bouger de nouveau sortent mes doigts de leur année (y pico) de léthargie. Je vous écris plus ces derniers temps que pendant l'année et demi qui vient de s'écouler... Bientôt je me caaaaaasse !!!

Les soldes ont fait leur apparition et les rues sont remplies, à nouveau, d'américains, de hollandais, d'anglais et autres anglo-saxons qui ne parlent pas un mot d'espagnol (ne parlons pas du catalan) et dont les peaux feraient fureur à la San Fermin tant celle-ci tendent vers l'habit traditionnel blanc/rouge. Les magasins sont prix d'assaut et l'accès au centre ville est proscrit à ceux qui recherche un peu de paix.

Heureusement je ne suis pas de ceux-ci et moi plus il y a de bordel* et mieux je me sens (ça dépend aussi des jours... met-moi la fiesta à 7h du mat' dans l'appart alors que je me lève le lendemain à 8h pour aller taffer et ça risque de mal se passer... les collocs ont essayé une fois... :D )

*D'une simple planche au... bordel !

Au commencement était le mot germanique bord (forme reconstituée), signifiant « planche », devenu borda (forme reconstituée) en francique, puis récupéré par l'ancien provençal pour signifier « cabane ». L'ancien français fera évoluer borda vers la forme borde, qui donnera, au XIIe siècle, bordel, signifiant « petite maison, cabane » et... « maison de prostitution ». (Pour « cacher ce sein », il fallait bien augmenter le nombre de planches !). Le dictionnaire mentionne qu'au XVIe siècle seulement, la forme bourdeau a prévalu sur bordel. Rien à voir avec le nom propre, évidemment !

Chapitre I – Cruilles de Cultures

Quelle que soit la définition antique du mot... le bordel a commencé vendredi soir en sortant du travail (ça n'a pas laissé beaucoup de répit depuis le week end dernier). Je récupère Samuel avec qui nous nous enthousiamons à l'idée d'aller voir MACACO en concert ( voir aussi leur MySpace). Nous prenons donc le train direction Mataró où va se dérouler une bonne semaine de concert à l'occasion du festival Cruïlla de Cultures (pour ceux qui comprennent le Castillan). Nous arrivons dans une petite ville où les maisons bordant la seule rue piétonne sont un scandale de luxe type colonial. Les balcons farandolent en petits patios en bois précieux et les fenêtres me rappelent les grands quartiers colombiens que j'ai pu croiser à Cartagena. Nous nous dirigeons à l'oreille vers El Parque Central où se dérouleront les trois concerts de ce soir. Le parc est immense et l'organisation parfaite. Nos billets achetés sur internet sont accompagnés de codebar qui sont scannés à l'entrée et nous nous retrouvons au centre de l'événement en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Le temps pour nous de nous allonger devant la scène et de finir nos petites bières fraîche acheter chez la pakis du coin de la rue et le concert commence. L'ambiance monte vite et haut. Tout le monde saute, tout le monde danse, et moi qui m'étais préparé, je chante à tue-tête. La fatigue aidant cependant, et le concert qui devait durer 2h continuant largement 1h de plus, nous profitons du moment de répit qui nous est laissé entre les deux prestations pour aller nous écrouler sur l'herbe aux alentours. Je pique un roupillon d'une petite demie-heure… tranquillement. Sam me réveille soudain dans un brouhaha général. Il est 3h du matin. Et un son d'enfer nous ramène au centre du concert. Les Muchachitos Bombo Infierno sont en démo. Alors là on parle plus du tout la même langue. Le petit gars à la guitard, Jairo Perera, s'excite tant qu'il peut sur sa gratte et fout une ambiance infernal dans le parc. Plusieurs milliers d'espagnol s'enflamme et sautillent de partout tant la musique est bonne et que le jeu s'y prête... malgré la fatigue qui m'avait envahit plus tôt, je me retrouve à sauter de partout moi aussi... sans vraiment m'en rendre compte. Pas un blanc, pas un silence, et quand le groupe est fatigué, Jairo s'en fout et continue a gratter comme un malade en tapant du pied dans la grosse caisse faisant lui-même un concert complet. Le spectacles est très réussi, mais il n'empêche qu'il est 4h et que la fatigue d'une journée de boulot retombe sans cesse sur le coin du crâne et que nous finissons finalement Sam et moi par zapper le dernier concert et prendre le chemin du retour... seulement voilà, bus il n'y a pas, et le premier train s'envol à 5h... alors on attend somnolent.

Je saute rapidement l'épisode du train avant que vous ne vous endormiez également...

Arrivé 6h Barcelone. Direction chez Sam... nous avons notre bus pour Pampelune et la féria de San Fermin'07 à 8h, le temps pour nous de taper un roupillon mérité avec bien sûr le réveil de garde… le réveil à du taper un roupillon aussi parce que quand on ouvre un oeil il est 8h pile. Nous sommes à 5 minutes de la gare routière... nous partons à fond de cinquième. Quand on arrive sur place, le bus est toujours là. Pierre Paulo et Romain qui nous attendent la sueur au front nous gueule dessus (nous avions leur billet de bus et notre absence aurait proscrit leur week-end). Le ptit Greg manque à l'appel et nous partons sans lui sur les routes d'Espagne.

Reino de Navarra nous voilà !

Chapitre II – Pamplona 37º à l'ombre

Ce qui m'a fait tilt c'est une affiche de Kukuxumusu. Cette marque là fait des dessins humoristiques et cynique sur le thème de la féria de San Fermin.

San Fermin c'est d'abord des couleurs. Rouge et blanc dominent et donnent à une ville déjà belle un aspect légèrement onirique. La première mission est donc de se transformer et de prendre les couleurs des rues. Nous nous rendons donc dans un magasin tenu par une chinoise (ils sont partout) qui nous impressionne par sa force de travail et sa capacité à gérer seule une cinquantaine de clients enragés. Pantalon blanc, t-shirt immaculé, ceinture et panuelo (bandana) rouge. Nous voici devenu une partie infime du mouvement magique qui meut Pampelune et sa fête gigantesque. San Fermin c'est aussi beaucoup de boisson (décidemment je vais beaucoup plaire à ma mère). La vodka, la bière et autres mélanges exotiques passent de mains en mains sans vraiment se demander d'où ils sortent. La chaleur est étouffante et il est toujours agréable de boire quelque chose de frais dans ces moments là.

À quoi se résume se résume les activités ?

- Boire

- Danser

- Être louffoque et bruyant

- Salir les t-shirt blanc

- Manger (cher)

- Courrir avec les taureaux derrière

- Entrer dans l'arêne pour l'Encierro.

Étant arrivé à 14h nous commençons par ce qui est faisable et donc, buvons à la santé des vacances. Une belle balade nous emmène dans les vieilles ruelles, à la plaza de toros et nous prenons nos repaires pour plus tard. Quand le ventre cri famine nous nous mettons à la recherche d'un restaurant restant à un prix raisonnable (tout double, voir triple de prix pendant la San Fermin). Nous nous retrouvons finalement à manger des patatas bravas et du chorizo autour d'une bonne caña. Après une bonne heure (de quoi retendre les barrigas) nous revoilà dehors... et là c'est l'horreur ! Il pleut.

MODE Flash Back ON

"Comment on fait pour la San Fermin ? _Ben on dormira dehors comme tout le monde… tu verras c'est plein de parcs c'est simple et facile"

MODE Flash Back OFF

Pour le moment le problème ne se pose pas vraiment. Nous marchons dans les rues. La nuit est jeune et entre chupitos et musique nous passons du très bon temps à danser dans les rues. Seulement voilà, quand les jambes commencent à être lourde (je rappelle que la nuit précédente nous avions dormi deux heures) la précision d'un endroit où dormir devient pressante. Or... tout est mouillé. Qu'à cela ne tienne ! À coeur vaillant rien d'impossible. Nous trouvons un parc et un coin d'herbe sous un arbre ou le sol est plus sec. J'ai laissé mon sac à la consigne et suis en t-shirt. La température entre temps est tombé à 18º et on caille. À 100m de là un concert de rock commence plus ou moins au moment ou je grelottais le plus. Et moi dormir mouillé, en t-shirt avec 400W de musique… ben ça m'a tout de suite rendu beaucoup moins vaillant. Au bout de deux heures à faire des castagnettes avec mes dents d'hidalgo je me lève tape du pied dans les dormeurs qui m'accompagnent (et qui eux [salauds] ont un sac de couchage). Hop on bouge les bougres !

Un peu plus loin dans la rue, je trouve notre refuge… notre havre de paix pour la nuit : la CAN. CAN ne veut pas dire C'est une Auberge de Navarre, mais plutôt Caja Navarra (comprendre que c'est une banque). Les guichet automatique de billets en Espagne ont leur petite pièce perso, et ils sont plutôt cool puisque pendant quelques heures ils l'ont partagée avec nous. Le temps d'une nuit (merci le verrouillage intérieur) nous serons emmerdés toutes les 10 minutes par un groupe de jeune ado high... ou par un groupe de jeunes filles prêtent à dégainer l'appareil photo "Oh des gros pandas !!!", mais au moins il fait chaud et on arrive à dormir deux petites heures.

Le petit matin se lève. Nous décidons qu'une nuit aura été suffisante et que la suivante serait tout aussi bien dans notre lit (nous avions prévu 3 jours et 2 nuits). Nous prenons le chemin de l'arêne en espérant trouver des places. Tout se deal dans la rue et nous voilà rapidement dans les tribunes où les "olas" se mêlent aux musiques qu'élèvent les cuivres au centre de la piste. La course dehors terminera dans l'arêne et nous serons là pour capter le moment. Certains d'entre vous se diront, "Comment ! Une tête brûlée comme lui ne serait pas allé courir ?". Eh bien non, et c'est bien une aventure que je mettrais à profit lors de ma prochaine San Fermin parce que de ce que j'en ai vu ce n'est pas si exceptionnel que ça. Au bout d'une petite heure d'attente les premiers coureurs entre dans l'enceinte. Ils sont trois italiens (pardon mais c'est vrai) à embrasser leur maillot (ITALIA) alors que 10.000 espagnols hurlent Hi-jos de pu-ta, qui sera le chant traditionel de toutes infractions à la tradition.

Soudain c'est un flot ininterrompu de gens qui entre dans l'arêne les jambes à leur cou, des centaines... puis une dizaine de taureaux qui déboulent à leur poursuite. Ceux-ci traverse l'arêne et ressortent aussitôt de l'autre côté.

Ensuite c'est donc l' Encierro qui consiste à jouer dans l'arêne avec une vachette (antiquement un taureau). Et là encore, les gens jouent à se prendre le taureau de face dans le ventre, à sauter par-dessus à la manière des corrida portuguaises, ou encore à se faire trainer par terre. Ce qui importe finalement c'est cette ambiance que j'avais déjà connu dans le Camp Nou et qui transcende toutes les personnes réunis dans cet espace, si ce n'est que l'arêne est esthétiquement 1000 fois plus belle avec ces costumes rouge et blanc que n'importe quel stade de foot. Le résultat qui en ressort est une grande satisfaction et un grand instant de bonheur. La prochaine fois je serai protagoniste !

Le retour à fini par s'effectuer en train, et, cerise sur le gâteau... avec un hibou qui se baladait sur le bras de sa maitresse comme si il avait été un caniche. Je vous laisse au bonheur des photos (d'autres seront ajoutés plus tard) qui agrémente mes dires.

Le week-end à donc été long et nous avons mis un point d'honneur à ne pas aller nous coucher avant de passer au bar d'Adam (mon collocataire Quebecquois) le Belchica.

Nous irons nous allonger vers 5h du matin (heureusement que nous avions pris notre lundi… au cas ou…

lundi 2 juillet 2007

Barcelona 12

Au grand drame de ma mère, ma vie se résume à boire et à être ivre mort !!!

Vendredi soir sonne et nous sortons de nos bureaux, tel un troupeau de vache enragée afin de se détendre dans un coin terrasse avec une bonne bière fraîche qui nous fait dérider les fronts pensifs.

Le soir à l'escalade quand mes bras me font mal parce que mes 86 kilos me pèsent je prends la bonne résolution de dire au revoir à mon breuvage doré... et ceci jusqu'à passer une bonne soirée entre amis. Ce qui arrive tous les soirs. Je disais à mon compagnon de grimpe... "Mais quand même ce n'est tout de même pas impossible d'arrêter", il m'a répondu "en hiver c'est dur ! En été... ah ah ah..." Alors je me fais une raison et je me dis que le Japon aura tôt fait d'arriver et d'imposer de lui-même ses restrictions (encore que l'asahi est bonne) en attendant vivons l'Espagne "caramba".

Vendredi soir sonnait donc de ses mille clochettes d'adieu à mon bureau et je me rendais chez mon collègue de travail, Sergeï Dimitrov Petrovski, ou nous patientons, un verre à la main. Le bus est prévu pour 20h30. Nous fêtons ce soir notre deuxième SELLBYTEL (ma boite) Summer Party. Le match de foot et la piscine sont les deux points d'orgue de la soirée entre deux concerts et de la musique. Une soirée dont vous pouvez apprécier ici la débauche antiprofessionnelle. Le retour à 4h du matin se fait dans des effluves argentés et dans un bus qui tourne beaucoup trop pour rentrer à Barcelone. J'arrive sain et sauf à mon lit.

Samedi sonne et je me réveille vers 18h. Parfait. Le temps de s'habiller et de se retrouver chez Sam ou Juju, Johanna, Seb, Aude, Marion et Pierre nous retrouve pour taper quelques chipolatas fortes bien venues agrémenter les discours. Nous prévoyons doucement la suite des événements (sortie dans le quartier de Gracia ) alors que Julien file s'endormir paisiblement dans le canapé. En même temps 9/10 de vodka pour 1/10 d'orange fallait s'y attendre... Le temps de relancer le garçon et nous voilà en voiture (je vous laisse refaire le compte des personnes) direction le Juali vivre l'expérience tremendaaaa de quelques chupitos bien tassé. Le bar se ferme tout doucement avec nous dedans et Gaël fait son show au bar. Nous finissons dans la rue en train de dealer 4 packs de 6 au Pakis et de prendre la route de chez moi afin de finir la soirée (4h). Gaël et Juju se perdent en voulant y aller à pied (sans mon adresse) et nous filons à 5 retrouver la moitié de mes collocs (9) réveillés à cette heure là. L'ambiance remonte, la musique effraie les voisins et nous baissons le son vers 9h afin de laisser place aux chants des oiseaux. Lorsque tout le monde se rentre dans ses quartiers. Olympe, Oliver et moi-même décidons d'empêcher Adam et Nathalie de dormir (chose qu'on fait très bien… mais jamais plus loin que les larmes).

Le temps de dormir une petite heure et on repart pour la plage ou l'orage nous rattrape et ou nous finissons à 4 uniquement à trinquer sous la pluie (terrible, mais ça dilue l'alcool des verres). Nous rentrons vers 20h afin de se prendre une douche chaude et de se retrouver dans un bar Belge histoire de finir le week-end sur notre thématique chérie. Je saute l'épisode du retour en voiture qui se raconte mieux en images et vidéo qu'en flasques paroles. La Montagnarde me réchauffe de sa levure. Alors que la Chouffe joue avec mes papilles. Le Tarot se joue à quatre ou à plusieurs et c'est à la fermeture que je me vois rentrer à pied car le Bicing ferme à minuit et que forcément il est 2h.

Autant vous dire que ce lundi est passé vite et que je ne sens plus mes douleurs de dos encore anesthésié.

Une pensée à vous tous depuis une ville très espagnole.