lundi 5 juillet 2010

France 11

Journal de Bord - le 3 juillet 2010

07h27 GMT+2


Le capitaine, la bite à l'air, se fait assaillir au réveil par ses 6 matelots : Vomito, Bicou, Puceau Parpayou, Pleine Lune et Salope. Une mutinerie ? Les yeux tous collés, il se fait habiller par ses comparses sans vraiment comprendre ce qui se passe. Sa douce était dans la combine. Tout a été paramétré au millimètre. Remplacement de sa présence sur son galion, minutage de la journée, costumes de circonstance. Chaque compagnon de voyage est affublé des sobriquets sus-cités. S'il se risque à les appeler par leur prénom il se retrouve à boire un shot de rhum blanc... YES, mais à 7h du mat'... NO!

Bref, vous l'aurez compris ceci est le journal de bord de mon enterrement de vie de garçon !



La troupe au complet nous nous dirigeons vers les appartements de la marâtre. Nous lui flanquons la frousse du siècle (qui lui vaudra de se coincer le dos), et en profitons pour gonfler notre navire de guerre qui nous servira en cas de naufrage impromptu.

09h00 GMT+2

Pérégrinations sur la promenade des anglais. Lors de notre arrivée devant la petite darse de Carras, un pêcheur sur son pointu accoste. Première mission confiée, je dois partir à l'abordage du marin d'eau douce ! Ni une ni deux, je saute par dessus la rambarde... mais glisse et me vautre lamentablement sur le gazon... Le temps de reprendre mes esprits et me voilà déjà dans l'eau prêt à prendre le navire par la force !

"Toi, tu montes pas sur mon bateau", vocifère le gredin.
"Euh, d'accord", répondis-je.

Remontant sur le ponton je lance néanmoins, si ce n'est un cri de victoire, au moins un cri de guerre !



... et me jette à la baille... parce que c'est si bon !

09h30 GMT+2

Le poste de secours des sapeurs pompiers sera assaillit... voilà le nouveau commandement. Pas très à l'aise je m'approche des 3 gars abrités sous une guérite ressemblant étrangement à celle d'Alerte à Malibu... Ils acceptent illico de me laisser monter sur la tour de guet et me fournissent même du matériel de pro pour paraitre plus crédible.



J'embrasse une grand-mère au passage.

10h00 GMT+2

Changement de décors. L'habit de corsaire fait place au speedo string... Je me retrouve dans une position délicate... Mais soit, tournons la situation à notre faveur. Tatouage gratuit. J'offre mon corps aux prouesses techniques, que se soit en dessin ou en prose, de toutes les jolies filles de la Côte d'Azur.



J'en profite pour vous parler de l'art de vivre développé par mon ami Keveen. Le SYL sur ma fesse gauche veut dire Spread Your Love, soit Répands Ton Amour. Ceux qui seront intéressés par cet art pourront se rendre sur le site (tout neuf) de Kev' : www.korakor.fr.
Je finirai donc la nuit, couvert de mots d'encouragements, de dessins originaux, de slogans improbables. Le meilleur peut-être étant un "Game Over" tatoué sur mon bras droit, puis un clin d'œil de la miss, me glissant "dommage j'aurai bien joué".

note pour les célibataires : faites vous des journées faux enterrement de vie de garçon... c'est un attire-gonzesses... ou alors c'était grâce à Ella... le bébé Jack Russel de Joseph...

Bref, les tatouages se multiplient. Les pompiers klaxonnent en nous dépassant et la police montée se réjouit de notre jeu.



Et le cavalier de me lancer en s'éloignant... "Faites gaffe de ne pas vous faire arrêter par mes collègues pour exhibitionnisme sur la voie publique", un grand sourire aux lèvres.

12h00 GMT+2 environ...

Nous allons nous réfugier du soleil, à l'ombre du Negresco. Cédric, alias Salope, nous y retrouve avec une voiture pleine de munition. Les amis ont prévu pour la suite, une énorme bataille d'eau. Ils ont trouvé les plus gros pistolets à eau de la région ! Ainsi affublés de nos armes nous revoici parti arpenter la promenade, le long de la baie des anges ! Nous sommes de voir que les gens jouent le jeu et rient au lieu de râler... certains mêmes veulent se faire arroser... ce que nous nous efforçons de faire avec empressement !



La bataille se poursuivra à travers le Cours Saleya, le vieux Nice (malgré les protestations des commerçants) et le Château. Là, nous semons Jo, alias Vomito, et nous mettons en embuscade... malheureusement celui-ci nous surprendra et nous contre-attaquera accompagné d'une dizaine d'enfants armés eux-aussi de pistolets à eau... bref, si j'ai passé 20 minutes sec de toute la journée, c'est beau !

16h00 GMT+2

SIESTE

19h00 GMT+2

Nous nous retrouvons à la Dégust' (bar de la place du palais de Justice) pour nous réhydrater et prendre un peu de repos en attendant le retour de Salope (le pauvre faisait des aller-retour entre son boulot et nous depuis le matin).
Lorsqu'il arrive nous récupérons le bateau gonflable et nous dirigeons vers ce que je pensais être la mer... sauf qu'ils s'arrêtent tous, en grand sourire aux lèvres, devant le bassin de la fontaine de la place Masséna...
Il faudra se jeter à l'eau et pagayer et même Ella s'y met !



21h00 et plus GMT+2

Nous allons finalement nous installer au Ma Nolan's du vieux Nice descendre quelques fûts. Mes 6 compagnons ont comme moi les jambes qui tirent et la tête rouge de soleil. Nous en perdrons même deux... un qui se sent mal et un autre... parce que c'est une tarlouze... hein Parpayou ;)
Pleine Lune et Vomito continuent sans relâche à haranguer la donzelle pour finir de peindre mon corps sous toutes ses coutures et surtout pour compléter le tour du monde des bises que nous avions commencées : France, Italie, Espagne, Mexique, Angleterre, Écosse, États-Unis, Bulgarie, Pologne, Sénégal, Tahiti... et même Flayosc (village de Miléna dans le Var). Ils nous en manquera inéluctablement, mais nous sommes tout de même fiers de notre palmarès.

02h00 GMT+2

Les femmes corsaires nous retrouvent sur la plage... fris et fatigués... bien heureux finalement de regagner nos pénates... et sachant que nous mettrons plusieurs jours à nous remettre en selle...

PS : Je suis un homme maintenant ?
PPS : Plus de photos de la journée, ici