mardi 28 septembre 2004

Japon 7

Hier fut une grosse journée. Brett (mon compagnon de chambre Canadien) m'a proposé de l'accompagner. Il avait rendez-vous avec une japonaise d'une cinquantaine d'année qu'il avait rencontré au musée de la bière et qui devait lui faire visiter quelques coins sympa. Forcement j'dis oui !

On se lève tôt et on prend un p’tit dej’ léger. On a rendez vous à 11h à Ueno. Arrivés avec 20 minutes d'avance, on se balade un petit peu dans la grande gare. Il se trouve qu'il y a un Hard Rock Café, on va y jeter un coup d'œil...La femme arrive et se présente. Elle se nomme Midori-san. Elle est toute petite, avec une houppette sur le crâne. Elle me serre la main de sa menotte filasse que seule savent faire les japonaises. Elle demande à Brett de lui porter son sac, et un échange de regard entre lui et moi nous fait sourire sur la manière d'être de la madame.

On reprend le métro direction Asakusa. Midori-san parle trois mots d'anglais et s'adresse à nous en japonais, sans complexe, autant dire que la communication a été difficile à certain moment. Arrivés à Asakusa, on débarque sous une grande porte qui symbolise l'entrée du marché Sous la porte est accroché un luminion rouge immense. Il pleut comme vache qui pisse. Le marché regorge de souvenirs et de babioles, allant du tapis, au marchant de gâteau, en passant par les bibelots, les éventails et les masques. À la fin du marché, nous arrivons face au grand temple d'Asakusa et à sa pagode qui impose autant de respect l'un que l'autre. Midori-san nous explique comment prier. Ensuite Brett (contre 100 yen) fais un vœu, tire une baguette d'un réceptacle fermé sur laquelle on peut lire des kanji, il faut trouver le tiroir correspondant aux kanji et y prendre la feuille qui va lui dire dans quelles conditions va se réaliser son vœu (manque de bol il tire la malchance, mais n'avait fait aucun voeu :p). Ensuite il faut nouer le papier sur un fil tendu à cet effet et laisser faire le destin pour la suite.

Alors, pour prier devant l'oterajinju il faut simplement joindre ses mains, se courber un peu et basta, alors que devant le (ou un truc comme ca (elle nous a dis tellement de mots différent dans la même journée que je ne me souviens de rien quasiment)) il faut se courber une fois, taper deux fois les mains et ensuite prier en les joignant et en se courbant.

On a dû aussi se laver les mains avec un petit réceptacle au bout d'une baguette. La main gauche puis la droite puis boire et cracher l'eau de sa main droite que l'on remouille ensuite. Bon moi j'ai oublié de ne pas avaler l'eau mais c'est pas très grave hein. À la fin de la visite Midori-san, nous demande de nous asseoir (« nous montre » serait plus proche de la réalité). Elle sort deux petits éventails de son sac qu'elle nous offre (supeeeer :D). Puis sort un repas qu'elle avait préparé à notre intention, ou pour être exact à l'attention de Brett, puisqu'elle ne savait pas que je viendrais. On partage donc ce fameux repas que l'on accueille avec la plus grande déférence. Sandwich à l'œuf, thon et crudité, puis des petites tomates cerise, des fruits et un gâteau. De quoi nous requinquer.

Ensuite elle nous amène au Café d'un ami à elle. Un café tout ce qu'il a de plus superbe. Des tables en bois dont le contour n'est pas régulier. Un petit coin bien chaud, des bibliothèques et des petites détails partout qui vous rendent tellement relax de savoir que vous allez découvrir un tas de choses nouvelles. Midori-san nous offre le thé japonais (le truc vert bizarre... qui a un goût bizarre... mais que je continuerai à boire nom de nom !) et une part de gâteau. Elle annonce à son ami que je viens de France, de Nice, et la j'entends des Monaco, grand prix, dans tous les sens... elle est belle l'image qu'ils ont de la France nos petits nippons...

Enfin ils me sortent une carte de France et me demande de leur montrer où se trouve Bournos (qui doit être une petite ville du cote de Toulouse...) et forcément situer ce trou paumé sur une carte de France non détaillée… je pouvais toujours m'accrocher.

Midori-san fini par ouvrir son sac et sort des papiers et des cahiers d'origami... je n’étais pas du tout au courant qu'on devait faire de l'origami moi ! Enfin bon on s'y met et franchement on s'amuse bien. Le patron (Oji-san -> Grand père) en profite pour passer une vidéo sur Monaco et j'hallucine de voir ces bâtiments si familiers si loin de chez moi. J'arrive à plier un casque de samurai, une fleur, un pingouin et un cygne (l'était chaud le cygne).

Apres quoi on arrête car Oji-san se met a jouer de la flûte japonaise (me souviens plus du nom en jap, mais si vous voulez voir à quoi ça ressemble elles sont en photos sur le site). On s'installe confortablement en face de lui et on applaudit chaudement quand il a fini. Suite à quoi il me tend la flûte et me demande d'essayer. Moi je lui réponds que je ne sais pas jouer de la flute, uniquement du violon, et hop le voila qui sort du café... je m'entraine avec la flûte et j'arrive à sortir deux ou trois sons, ce qui rend Midori-san hystérique d'admiration ;) Et là je vois Oji-san qui revient avec un boitier de violon et je me dis "oh putain le con". Fort heureusement ça s'avèrera être une boite dans laquelle sont rangées quelques flûtes de plus, de toutes les tailles, de quoi faire un petit concerto cacophonique.

On fini par quitter ce lieu de rêve pour nous tourner vers Ueno et visiter son marché. On y découvre un surf shop, mais on ne traine pas trop car ce n’est pas vraiment la tasse de thé de la miss. En plein milieu de ce bazar on découvre un temple tout à fait magnifique, comme s'il était perdu au milieu de nul part. Posé la comme un cheveux sur la soupe. On entre et l'on garde un silence respectueux car les moines étaient en pleine prière... J'avoue que d'être dans un temple aussi beau avec les moines priant et la musique Rap parvenant de l'extérieur ça a un rien de décale qui m'a fait sourire.

On a du ensuite quitter Midori-san, parce que mon rendez vous avec Alexis (MacTuitui) approchait. On devait se retrouver a 19h à Shinjuku... un des rares lieu de Tokyo ou je n'avais pas encore mis les pieds... et pourtant un des plus connus. Brett m'accompagne. On se retrouve devant l'écran géant Alta (connu pour avoir été le premier écran géant au monde... et il est vraiment géant le con). Alors Alexis est un jeune homme français portant cheveux décolorés, lunette et sourire de charme (avis aux demoiselles ;p ). Il nous propose d'aller manger dans un resto d'omelettes mixées avec un tas d'ingrédients... pour la modique somme de 1500 yen (ce qui et une somme rondelette) MAIS à volonté pendant 1h30... Moi j'avais la dalle, Brett aussi, on dit ouais !

Pour ceux qui connaissent Lucile Amour et Rock'n Roll (dessin animé des années 80), ben c'est le genre d'omelette que peut préparer le père de Benjamin pour Romeo le chat ! Succulent. Ça se passe comme ça : on vous amène un bol avec tous les ingrédients que vous avez demandé vous mélangez et vous étalez le tout sur la plaque chauffante incrustée dans la table. Suite à quoi on se régale !

À la fin du repas, on se cherche un DDR (dance dance revolution) pour faire bouger nos petits corps et digérer tout cet amas d'œufs et de poulpes... On se trouve un millier de game center. En se baladant dans le quartier Alexis m'explique qu'ici chaque bâtiment appartient à une famille et que régulièrement il y en a un qui brûle. Se sont des histoires de Yakusa qui nous dépassent... C'est à peu près à ce moment là que je m'aperçois que l'on marche en plein milieu de la rue et qu'il n'y a pas une seule voiture à l'horizon. Pas de voiture. La vision est post apocalyptique et mon appareil photo est en panne de batterie (comme c'est bizarre). Même Alexis trouve ça bizarre (il vit au japon depuis deux ans). Il doit certainement se passer quelque chose qui, encore une fois, nous dépasse. Je me plais à contempler ce paysage qui me fait penser à un million de films que j'ai pu voir dans ma vie. Des Los Angeles 2000 je sais plus cb ou des bas quartiers de Gotam City. Des clochards dorment alignés devant l'entrée d'un grand magasin. Et nous marchons donc au milieu de la chaussée alors que des rabatteurs nous tendent des cartes postales de femmes nues en nous disant en anglais que ce n’est franchement pas cher (quelque part les pays les plus évolués et les moins évolués se retrouvent... ce genre de proposition on me l'a faite aussi très souvent au maroc...).

On a fini par quitter Alexis vers 23h (les derniers transports sont à minuit et faut pas se louper sinon c’est 20 bornes à pieds, c'est grand Tokyo). Et par rentrer extenués d'une journée très chouette. Une trentaine de photo ont été rajoute au site. Je vous invite à aller jeter un coup d'œil.

http://picasaweb.google.com/troubadourcoquelicot/Japon04

vendredi 24 septembre 2004

Japon 6 Japan

Je vais pouvoir retrouver le temps de vous écrire plus, car je viens de recevoir congé de mon job... Le manager me trouvait parfait, mais le Big Boss est passé et lui a demandé de me congédier sans explication.

Donc voila qui est fait et moi je suis plutôt heureux de ne pas avoir à travailler pour ce genre de personne (faut toujours voir le bon côté des choses). D'autre part, ces trois jours ont vraiment été très instructif. Voir tout le fonctionnement de ce genre de bar, de celui dont toutes les filles présentes sont là pour faire boire les clients ; le payeur est roi. Le manager, homme rude et froid, deviens le plus gros lèche cul du monde face à un mec qui achète une bouteille de champagne à 350 euros... Et voir les filles avec des regards complices quand elles ont réussi à vendre quelque chose, le sourire remontant jusque derrière les oreilles. J'ai vraiment été impressionne par l'existence d'une telle vie nocturne. Le bar fait le plein tous les jours de 2h a 8h du matin. Ces gens ne travaillent donc pas ?

Sinon dans ce quartier de Roppongi personne ne parle japonais. L'anglais est roi, et les japonais qui y viennent, tiennent à parler l'anglais.

Je ne pense pas chercher autre chose pour le moment. Je vais plutôt prendre mes jambes d'ici peu et aller voir ailleurs si j'y suis.

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I'll probably get more time to write to you again cause I was fired yesterday... I only did three nights.

The manager thought I was perfect for the job, but the big boss came just once in three nights and ask him to fire me without any explication. So that's done and I feel quite happy not to work for that kind of person (always try to see the good part of things).

In another hand, those three nights were really interesting. To see the way it goes in this kind of bar. This kind, where all the girls here try to make the client drink, the one who pays is the king. The manager, who is kind of rude man, become so gentle with a man who bought a bottle of champagne for 40.000¥...

And to see the girls smiling to you when they got the client drinking.

I was really impressed by this night life. The bar is full from am 02:00 to am 08:00. People never work or what ? In this Roppongi place nobody speaks Japanese. Even japanese people speak english only.

I don't think that I'll try to get another job. I'll probably go in few time.

See you soon.


mercredi 22 septembre 2004

Japon 5 Japan

Revoilà un peu de mes nouvelles.

Je n'ai pas eu le temps de donner de mes nouvelles car j'étais à la recherche d'un emploi entre deux sorties.

Cet emploi je l'ai trouvé. Je travaille dans un bar dancing tous les jours de 22h a 8h du matin. Je ne suis pas payé des masses mais vu le nombre d'heures ça remplit un peu. Avec les pourboires, si je me débrouille bien, je devrais pouvoir gagner au final pas mal d'argent... enfin de quoi me payer un beau tour du japon ensuite.

Je dois y retourner bise a tous.

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I couldn't give news cause I was working a lot. I found that work in a bar in Tokyo. I hope that I'll earn a lot of money to offer myself a beautiful trip around Japan next.

jeudi 16 septembre 2004

Kabuki in Ginza



Mercredi après midi, dans un théâtre nomme Kabuki-za, en plein centre de Ginza, j'ai assisté à un spectacle de Kabuki. Les places sont relativement cher, de 2520 yens à 18000 yens pour une place assise (1000 yens = 8,8 euros)... on peut toujours assister aux 5 heures de spectacles debout et tout au fond de la
salle au troisième étage pour une somme plus modique, mais je ne m'en sentais pas le courage, alors j'ai pris celle à 2520, place en hauteur sur le côté et vers le fond... Une assez mauvaise place en ce sens que je n'avais pas vue sur l'hanamichi ("chemin des fleurs", qui est une étroite extension de la scène, allant de la gauche de la scène et se prolongeant vers le fond de la salle, permettant aux personnages de faire leurs entrées et sorties). La séance s'est déroulée en trois fois, trois histoires, deux fois une heure pour commencer, puis une fois deux heurs, avec une pause d'une demi heure entre chaque.

Pour commencer et pour différencier de chez nous, les spectateurs n'ont pas le droit de s'installer à une meilleurs place même si celles-ci sont vides durant le spectacle... ainsi les gens ayant payé pour rester debout sont restés debout avec une pleine rangée de fauteuils vides devant eux.

La lumière baisse, les luminions s'éteignent et les Ki commencent à s'entrechoquer (les Ki sont des fins blocs de bois verni qui sont frappés l'un contre l'autre ou contre le sol à l'extrême droite de l'avant scène (Tsuke) et illustrant l'ouverture et la fermeture du rideau ou d'autres occasions tels que les scènes de combats, les chutes des personnages...). Le premier rideau laisse place au rideau traditionnel de Kabuki aux rayures verticales vertes noires et rouges, et bizarrement la lumière éclairant la salle ne s'estompe pas complètement et les spectateurs seront entourés d'un halo de lumière. Le rideau n'est pas automatique mais tire par trois hommes caches derrière celui-ci et pourtant s'y mettant en valeur en avançant de telle manière que leur silhouette s'y dessine. Le rideau disparait rapidement vers la droite et le public se met à applaudir les personnages déjà sur scène. Il y a plusieurs Onnagata (acteurs spécialisés dans les rôles féminins).
Je serai a plusieurs reprises surpris de l'interaction qu'il existe entre le public et les acteurs, le 4eme mur du théâtre semble n'avoir jamais existe dans leur culture théâtrale. Les spectateurs lancent des Kakegoe (cri appréciatif a l'attention d'un ou plusieurs acteurs, quand ceux-ci prennent une pose, entre sur scène ou encore à la suite d'une réplique bien lancée), et je fus surpris de voir tout le monde hurler et applaudir à l'entrée d'un jeune enfant sur scène. La femme à côté se penche même sur moi avec un visage souriant en me montrant du doigt l'enfant et en me glissant un "chiludo" (child), comme s'il était incompréhensible de ne pas se réjouir au plus haut point qu'un enfant fasse son apparition sur scène, mais a la vue de la salle il est certain que je faisais tache.

La première partie du spectacle traitait d'un enfant que le Shogun avait engagé pour faire rire la jeune princesse. L'enfant s'avère être le fils illégitime et donc abandonné de la nourrisse de la princesse. Celle-ci aura tôt fait de lui tourner le dos à nouveau pour sauver son honneur. La première partie au Kabuki est souvent une adaptation d'une pièce de Bunraku (théâtre de marionnette Japonais (ancestral)). Les décors et les costumes sont fastueux et très lourd à porter. Les gestes des acteurs sont minimalistes et exagérés. Minimalistes dans le sens de "non-profusion" et de "très écrit" (j'aurai l'occasion de m'en rendre vraiment compte pendant la seconde partie du spectacle). À certains moments, les acteurs principaux sont aidés par des assistants appelés Koken qui interviennent sur scène et pendant le jeu pour récupérer ou amener des accessoires, ou encore, aider les acteurs à changer, de manière assez spectaculaire, de tenue, le tout sous les viva du public.
Les Koken sont habillés de noir de la tête aux pieds et sont voilés. Leur accoutrement et la précision incroyable de leurs gestes m'a de suite fait penser à des ninjas de théâtre. Ils sont rapides, efficaces, et discrets de manière vraiment impressionnante. Les acteurs font régulièrement ce qui est appelé Mie, et qui est une pose corporelle incluant un petit mouvement de la tête et un regard puissant. Je rappelle au passage que les acteurs de Kabuki ne sont jamais masqués, mais grassement maquillés. Le Kabuki m'apparait comme un genre d'illustration de l'histoire conté, les Mie régulières me faisaient penser a des estampes.

La seconde partie est entièrement dansée, Shosagoto, et de manière extraordinairement précise et gracieuse. Encore une fois, décors et costumes sont extrêmement riches. Deux danseurs, un Onnagata et un Tachiyaku (acteur de rôles masculins). Je n'ai pas encore parle d'un des éléments essentiel du Kabuki, la musique. La musique est jouée sur scène dans le Geza (coin des musiciens traditionnellement place au fond à gauche de la scène). On y trouve percussionnistes, joueurs d'instrument à cordes pincées dont j'ignore le nom, et d'un chanteur-narrateur... Durant le Shosagoto, la Geza disparait et laisse place a une démultiplication de musiciens-chanteurs qui occupent entièrement le fond de scène. La danse est spectaculaire, à certains moments on croirait y voir des kata parfaitement maitrisés, lents mais d'une précision à couper le souffle.

La dernière partie, relatant l'infortune d'un pauvre masseur aveugle qui sera tué pour son peu d'argent et de sa vengeance d'outre tombe, fera intervenir des Tachimawari (scènes de combats très stylisées et chorégraphiées pendant lesquelles interviendront les Tsuke).

La scène principale est équipée d'un immense plateau tournant qui va permettre un rapide changement de décors lors d'une même partie (passage de l'intérieur vers l'extérieur) tout en gardant cette réelle richesse dans les décors. Encore une fois l'intervention des Koken est indispensable. En décors, j’aurai l'occasion de voir des intérieurs, salle de jour, dojo, intérieur de palais... ou encore des scènes de natures qui seront plus suggestives et peintes sur des grands pans de bois découpés.

Mon sentiment sur l'ensemble de la pièce est mitige. Je me suis amusé, je me suis également ennuyé et j'ai été complètement fasciné par les 1h de danse qui sont passées comme un claquement de doigts. Une chose est sure, c'est que 5h de spectacle c'est assez long et en même temps c'est relativement supportable. Les scènes de discussions quasi statiques sont très longues, surtout quand on n'en comprend pas les phrases. Malgré tout ce fut une très bonne expérience que je ne regrette sous aucun aspect.

mercredi 15 septembre 2004

Japon 4 Japan

La journée d'hier n'ayant pas été excitante, je ne vais pas m'amuser (et vous soûler par la même occasion) à vous la raconter... le tout c'est que je n'ai pas dépensé un sou... du coup le soir venu je me suis dit qu'un petit bol de ramen chez un commerçant pourrait être sympa. Je rentre dans un petit restaurant à la japonaise... qui s'avère en fait être un bar et donc je fini par boire une bière. Je me lie d'amitié avec les gens (habitués) qui sont là et qui insistent pour me payer à boire jusqu'à une heure avancer de la nuit... On a chanté et dansé et puis c'est tout... Je sais pas combien ils ont payés... mais les visages étaient bien décrispés et les lèvres arboraient chez nous tous des sourires béas et ahuries... C'était bien sympa... faudra que j'y retourne.

Aujourd'hui, je me suis levé tôt sans le vouloir (wahou), du coup j'ai tracé vers le marché du poisson de Ginza. On dit marché du poisson, mais c'est un abus de langage, ultramarché serait plus approprié. Ensuite je suis aller flâner quelques heures au Hama-rikyu garden. Puis visite des théâtres de Kabuki à la recherche d'un spectacle. Je prends mon ticket et vais flâner aux alentours en attendant l'heure. Je tombe sur la tour Sony et je pars visiter leur showroom énormissime... y a pas de doute possible, en plus d'être doués, ils savent vendre leur vachte de produits. Je regarde toute leur marchandise et en fixant un écran plasma qui diffusait des images d'un peu partout, mettant simplement en valeur l'éclat des couleurs de leur beau produit... on y voit des fonds marins, des prairies... et là... je sais pas l'effet que ça va vous faire (certainement une belle jambe) mais moi ça me la troue... je vois des chaises bleu en ligne... je reconnais cette forme de chaise... putain c'est la promenade des anglais, suivit du cours Saleya... je suis resté comme deux ronds de frite... enfin voila quoi, pas de quoi en faire un flan, je sais. Suite a quoi, j'ai enquillé 5h de spectacle de Kabuki, mais là si je commence à raconter on n'est pas sorti alors je vais vous épargner l'analyse du spectacle (que je réserve à mon tendre cousin). J'ai fait le tour... et vous ?

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Yesterday wasn't exactly an exciting day so I won't bored you with it excepted that as I didn't spend any money during the whole day, I said to myself that it could be great to have a cup of ramen in a little restaurant.

I found one, but it was not a restaurant... it was king of a japanese pub (yeah i'm too strong :D). I began with one beer, and at the end the japaneses clients paid me a lot of drinks and danced and sang with me until very late... was cool, I have to go back there.

Today I woke up soon without any will for it... so I went to the fish market of Ginza. This is called the fish market but it would be more true to call it supermarket of fish. Then I wandered in Hama-Rikyu gardens for some hours and then visited some Kabuki theater until I found a spectacle I wanted to see. I bought a ticket n walked a bit waiting for the showtime... I just found the sony tower in which there is a huge showroom. One thing is sure the japanese are as qualified in all the electronic stuff, as good to sell their products and to show them in the best conditions...

After that I was ready for 5 hours of Kabuki show that won't detailed here.

It was very interesting anyway.

I have finished... n you ?

mardi 14 septembre 2004

Japon 3 Japan

J'ai profite de la journée d'hier pour visiter le centre de Tokyo. J'ai pu voir le temple Yoyogi et monter dans Tokyo Tower (l'équivalent japonais de notre tour Eiffel) pour enfin prendre le train traversant Rainbow Bridge, pour aller me renseigner sur le prix des sources d'eau chaude (on peut passer la nuit dans le complex pour pas très très cher ^^). Puis j'ai profité du couché de soleil sur la baie de Tokyo et d'un peu de la vie nocturne. Je suis allé boire un pot le soir avec deux irlandaises qui vivent dans l'auberge...
Une journée plutôt sympa et fatiguante. Aujourd'hui c'est autre chose, je me suis encore levé assez tard... je n'arrive pas à me débarrasser de ce fichu décalage horaire et comme je n'ai pas de réveil... c'est mort :/Je passe le début d'aprem' à glander, je pense sortir un peu plus tard en début de soirée. Les journées sont très chaudes et sortir me pèse lourdement (on a la clim a l'auberge :p).

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Yesterday I visited Tokyo center. I've seen Yoyogi temple and Tokyo Tower, then I went through Rainbow Bridge and went to see the fare of the hot spring. The evening i had a drink with two Irish girl from the guest house...

A quite exausting day.

Today is different, I woke up quite late, again... I'll probably have a lazy day. I'll probably go out tonite.

I added some pictures of yesterday.

CU


samedi 11 septembre 2004

Japon 2 Japan

... et deuxième jour.

Je confirme le Japon est un pays cher... très cher.
Aujourd'hui, comme tout bon touriste qui se respecte, j'ai file à Shibuya (quartier marchant... très très marchant... de Tokyo). C'est un endroit impressionnant, avec une populace pas possible. Des casino (Pachinko) partout, des centres de jeux et jeux video partout aussi... et puis de tout de tout de tout... avec un matraquage de publicité impressionnant. Tous les deux mètres, sur l'avenue principale, un Japonais hurle dans un mégaphone pour mettre en valeur son produit, on peut voir des hommes sandwich, et les façades d'immeubles ne se contentent pas de murs d'images, mais on profite aussi du son des pubs qui y défilent ! Bref, très sympa... mais très peu pour moi. Je l'ai vu une fois, je pense que ça suffira, ou alors je serais accompagne de quelqu'un qui connaît et qui me montrera précisément ce qu'il faut y voir. Ce soir je suis rentré par le chemin des écoliers profitant du Japon by night (la nuit tombe à 18h ici)... et me voila de retour à l'auberge ou j'ai pu rencontrer un peu de monde (allemand, canadien, autrichienne, irelandaises...), aucun jap' pour le moment et deux normands en prévision. Le dîner de ce soir ne sera pas fait de sauce only, comme hier ! ce soir c'est Obento powa (plateau repas a la japonaise).

Sur ce...

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... and second day.

I confirm, Japan is an expensive country... indeed.

Today as a good tourist i went to Shibuya. Impressive place, very crowded.

There are casinos and game centers everywhere... and everything you can dream for... with publicity everywhere you can see. Every 2 meters there is a guy on a chair screaming in a megaphone to sell is product, we can observ sandwich-man too, and the building shows doesn't only show publicity but makes sound too. Finally it's a good place... but not for me. I saw it once, and I don't think I'll go back there, or I'll be brought by someone who knows the place and who'll shows me interesting stuffs.

Tonite I came back by the long way, profiting the Japan by night.. and now i'm back in the guest house where I finally could met some people...

On this... let say good bye ;)


vendredi 10 septembre 2004

Japon 1

Je suis installé, douché et je me lance dans ce premier mail avec l'inconfort de quelqu'un qui utilise un PC Jap' pour la première fois.

La soiree qui a précédé l'envol a été celui des 21 ans de ma soeur et vu que je partais pour 6h00, on s'est offert une petite nuit blanche. Arrivé à l'aéroport et accompagné des acolytes qui se reconnaîtront, je monte dans l'avion à l'heure, direction Amsterdam où se trouve l'escale. Vol sans encombre.

L'aéroport d'Amsterdam ressemble à nos plus grands centre commerciaux, impressionnant, l'équivalent d'une monade urbaine de Silverberg. Frappé d'une petite sieste, je redécolle direction Tokyo Narita quelques 6h après. L'avion est impressionnant, équipé d'écrans plats à chaque siège et d'une sélection de 60 films et x albums de musique à écouter et à se passer et repasser. Sans parler des émissions tv... En gros ça m'a empêché de dormir pendant les 12 h du vol. Je me suis matté trois films, la teloche, de la ziq. Autre bonne surprise, on n'a pas arrêté de bouffer de la très bonne bouffe. Donc que du bonheur. Arrive a Tokyo a 8h45 heure local je me fait tamponner le visa sans souci, je récupère mon sac... et... je ne passe pas la douane ! Je dois vraiment avoir une gueule de dealer c pas possible. Donc, je suis une jeune femme et je suis suivi par un homme. Dans le bureau c'est fouille intégrale et questionnements redondants sur la drogue... ils ont vraiment zéro flair et moi ça me fait sourire...

Vous transportez des champignons : Non.
Vous transportez des cachets d'extasy : Non.
Vous transportez de la Marijuana : Non.
Vous transportez des armes a feu : Non.
Vous avez confie des affaires a vous a une tierce personne dans l'aéroport : Non.
Vous logez ou, en France, au Japon : ...
Vous connaissez des gens qui fument de l'herbe en France : Ohhhhhh que oui... (Ça les a pas fait rire)

Enfin bref ils ont perdu leur temps et Ô miracle ils se sont excusés de m'avoir fait perdre mon temps (c'est la qu'on voit la grosse différence entre ici et là-bas).
Suite à quoi, j'ai pris le train sans encombre et suis arrivé à l'auberge où je vais loger pendant ces quelques temps. Je suis a présent installé, je n'ai pas encore pu rencontrer mes collègues de chambre mais ça attendra parce que j'ai la dalle et que j'ai sommeil aussi.