jeudi 20 octobre 2005

Argentine 05

... et encore... Argentine parce qu'on y a les pieds maintenant... mais ce mail devrait plus s'appeler Chili xx...
Bref... depuis Ushuaia (c'est une ville sur la terre de feu on vous a dit :p)...
Contracter deux billets pour traverser la patagonie chilienne à travers les canaux, c'est bien, pouvoir se rendre à l'embarquement c'est mieux. Je m'explique. Nous avons prévu de remonter de Puerto Natales (Chili) jusqu'à Puerto Montt, grâce au Navimag (http://www.navimag.cl/), malheureusement, plus de bus pour partir d'Ushuaïa et se rendre au départ (16h de voyage), seulement qqs solutions extrêmements onéreuses en avion qui ne nous garantissaient absolument pas d'arriver à bon port en passant par des destinations alambiquées... Bref l'angoisse !
On court les rues d'Ushuaia, espérant trouver la dernière compagnie mais rien... et là craquage... et je supplie la secrétaire de TechniAustrale de me trouver une solution... miracle, après un coup de fil, deux places se libèrent on est sauvé. Nous partons mercredi matin à 5h00, passons par Rio Grande, traversons la frontière chilienne, et arrivons au ferry devant amener le bus sur
le continent (la terrre de feu est une île)... Trop de vent, le ferry ne peut pas traverser le détroit de Magellan, nous devons attendre... et l'attente va durer puisque nous passerons 10 heures dans le café voisin et solitaire qui heureux du climat assassinera tous ces clients de prix obligatoires...
Et puis on débarque a Punta Arena à 3h du matin, où nous avions bien entendu loupé la correspondance de bus, et le froid cinglant nous obligeant à trouver abris pour la nuit, nous passerons la porte d'un hotel (encore ouvert à cette heure là impossible de trouver une petite
auberge). Et puis finalement le lendemain, nous y arrivons. On va voir des éléphants de mer, des baleines, et puis et puis et puis pleins de choses...
Nous voilà arrivés après 3 jours de cette croisière glaciale... je n'ai ni vu éléphant de mer, ni vu de baleine... ni rien de rien si ce n'est le vol langoureux de qqs oiseaux marins jouant de malices avec les vagues au raz des ailes... Les montagnes qui se découpent au loin sur un ciel presque fantastique de couleurs inconnues, des canaux à la splendeurs des temps anciens, et un glacier vu de très loin presque une chimère...
Les animaux sont finalement à ce point libre qu'ils ne se plient pas à l'emploi du temps de la compagnie et je me demande si au final je n'applaudis pas cela. Alors voilà... la pluie battait fort cematin qd à 8h nous sommes descendus du bateau et nous nous sommes dirigés vers le terminal de bus pour nous rediriger en Argentine... autour de qqs lacs (7) se tient San Carlos de Bariloche, et je n'en dirai pas plus car une fois de plus nous entrons dans la ville de nuit et résidons dans un hotel réservé aux amateurs de grimpe (avec son mur d'escalade) et de nature.
La construction est un chef d'oeuvre fait de bois et de dortoirs, d'une cuisine dont le bar offre qqs planches saillantes pour s'asseoir... Et puis là qqs français qui nous invite à manger avec eux
la salade fantastique qu'ils viennent de terminer de préparer... le tout accompagné de bière et de vin... bref un régale aussi bien pour les yeux que le coeur que le ventre !
Nous nous dirigerons à présent assez rapidement vers Buenos Aires où, au final, nous aimerions passer le plus de temps possible... Devant malheureusement délaisser certains coins qui j'en suis sûr feront l'objet d'une excuse à une prochaine excursions ;

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