Japon 45
, suite...
Dans mon dernier message je vous parlais de ces fêtes japonaises appelées matsuri pendant lesquelles les gens s'habillent en yukata et où des stands de jeux et nourritures variées poussent comme des champignons. On pourrait facilement comparer ça aux kermesses que nous avions étant plus jeune (est-ce que ça se fait toujours d'ailleurs ?), sauf qu'ici tout le monde s'y mêle, enfants, ados, adultes, et 3ème âge.
Ce samedi nous retrouvons donc Hazuki comme prévu dans sa ville : Asaka, où se déroule une grande fête, suivie d'un feu d'artifice grandiose.
Le temps à peine de trouver une nouvelle paire de pompes à Mimi (qui a mal au pattes) et nous voilà dans la foule qui se presse autour des danseurs. De 5 à 65 ans, ceux-ci répètent toute l'année leur danse de défilé et compètent entre plusieurs dizaines d'équipe d'une centaine de personnes, un peu comme un sport... car ça à l'air plutôt physique !
Au bout de ce boulevard fermé pour le défilé, un parking a été transformé en véritable fête forraine. Des stands de kakigôri proposent de la fraîcheur au parfum que vous souhaitez et de vieilles mamis préparent des repas bizarres.
On aperçoit dans des tentes, des tables de banquets entourées de vieillards en train de rire. Des petites filles de 3 ans jouent au golf en espérant gagner une jolie peluche jaune, mais sans vraiment savoir ce qu'elles font là ! Des ballons remplis d'eau et tenus par un élastique sont appelés yoyo et pour 100 yen, on a le droit à un trombone au bout d'un fil de bolduc ultra fin et d'aller à la pêche au yoyo.
Il y a ensuite le stand inattendu du Lions Club d'Asaka, dont les membres s'enticheront de Milena avant de nous inviter à boire une bière et espérant que nous répendrons dans notre pays leur bonne parole (c'est chose faite). Mais ce que j'espérais par dessus tout arriva enfin.
Vous avez sûrement déjà vu dans les dessins animés des années 80 (genre Juliette je t'aime) des japonais(es) agenouillé(e)s afin d'essayer de prendre des poissons rouge à l'aide d'une épuisette en papier. Le jeu est appelé kingyo-sukui au Japon (pêcher le poisson rouge), et consiste à aller rapidement chercher quelques poissons dans un bassin et de les transférer dans notre bol d'eau à l'aide de l'épuisette en papier. Il est évidemment interdit en principe de mettre le bol sous l'eau, mais Mimi à trouvé ça vachement plus pratique pour récupérer son poisson rouge de la taille d'un spermatozoide :) de mon côté j'ai récupéré un Roberto (blanc et rouge), une Hazuki (noire), et un poisson nommé Personne (rouge) avant de me faire exploser mon épuisette par un salaud de poisson ÉNORME !!! Applaudi par les deux japonaises qui nous accompagnent, je m'en vais fier comme Artaban, mon petit sac de poisson dans la main.
La suite de la soirée se déroule chez Hazuki où sa maman nous attend. Nous découvrons une terrasse immense sur laquelle est déjà installé le repas sur une table basse et qui fait fasse au feu d'artifice qui durera une heure !
La maman d'Hazuki, que nous devons appeler Okaa-san nous a préparer des spécialitées d'Okinawa à base de goya. C'est un légume qui se rapproche du concombre mais qui a un goût bien plus amer. Lorsque le spectacle commence, le choix est difficile ! Manger ou prendre des photos ! J'ai essayé de faire les deux en même temps... mais je dois avouer que j'ai peut-être passé plus de temps derrière la table.
Passage comique de la soirée. Nous étions 6, Hazuki et deux de ses amies, sa maman, Miléna et moi. Autour de la table, un seul coussin. Nous nous asseyons tous par terre laissant le coussin pour la maman (et maitresse de maison). Quelle erreur. Je me fais presque engueuler par cette dernière qui m'oblige à m'asseoir dessus ! Vous auriez vu la tête de Mimi... ça relevait de l'indignation ! Mais ce n'est pas fini. Lorsque la maman, encore une fois, va pour me servir de la bière, elle s'arrête en plein élan et regarde Miléna avant de lui tendre la cannette et de lui expliquer que c'est à elle de me servir ! Un vrai moment de bonheur personnel ! Mimi en revanche est sûre de ne pas vouloir s'installer définitivement ici... dommage !
Le spectacle donc continue... et nous avons le droit à un feu d'artifice exceptionnel. Les explosions en forme de coeur, d'étoile nous surprennent et nous ravissent.
À la fin, nous nous débarrassons avant de nous rendre dans le parc où nous ferons également notre propre petit feu d'artifice personnel.
Rien d'incroyable si ce n'est la beauté minimaliste des senkou hanabi. Ce sont comme des tiges d'encens que l'on tient vers le bas. On y met feu et doucement un feu d'artifice d'étincelles minuscules s'éclaire. C'est petit, rapide, mais si joli qu'on aurait souhaité en avoir plus.
Dans mon dernier message je vous parlais de ces fêtes japonaises appelées matsuri pendant lesquelles les gens s'habillent en yukata et où des stands de jeux et nourritures variées poussent comme des champignons. On pourrait facilement comparer ça aux kermesses que nous avions étant plus jeune (est-ce que ça se fait toujours d'ailleurs ?), sauf qu'ici tout le monde s'y mêle, enfants, ados, adultes, et 3ème âge.
Ce samedi nous retrouvons donc Hazuki comme prévu dans sa ville : Asaka, où se déroule une grande fête, suivie d'un feu d'artifice grandiose.
Le temps à peine de trouver une nouvelle paire de pompes à Mimi (qui a mal au pattes) et nous voilà dans la foule qui se presse autour des danseurs. De 5 à 65 ans, ceux-ci répètent toute l'année leur danse de défilé et compètent entre plusieurs dizaines d'équipe d'une centaine de personnes, un peu comme un sport... car ça à l'air plutôt physique !
Au bout de ce boulevard fermé pour le défilé, un parking a été transformé en véritable fête forraine. Des stands de kakigôri proposent de la fraîcheur au parfum que vous souhaitez et de vieilles mamis préparent des repas bizarres.
On aperçoit dans des tentes, des tables de banquets entourées de vieillards en train de rire. Des petites filles de 3 ans jouent au golf en espérant gagner une jolie peluche jaune, mais sans vraiment savoir ce qu'elles font là ! Des ballons remplis d'eau et tenus par un élastique sont appelés yoyo et pour 100 yen, on a le droit à un trombone au bout d'un fil de bolduc ultra fin et d'aller à la pêche au yoyo.
Il y a ensuite le stand inattendu du Lions Club d'Asaka, dont les membres s'enticheront de Milena avant de nous inviter à boire une bière et espérant que nous répendrons dans notre pays leur bonne parole (c'est chose faite). Mais ce que j'espérais par dessus tout arriva enfin.
Vous avez sûrement déjà vu dans les dessins animés des années 80 (genre Juliette je t'aime) des japonais(es) agenouillé(e)s afin d'essayer de prendre des poissons rouge à l'aide d'une épuisette en papier. Le jeu est appelé kingyo-sukui au Japon (pêcher le poisson rouge), et consiste à aller rapidement chercher quelques poissons dans un bassin et de les transférer dans notre bol d'eau à l'aide de l'épuisette en papier. Il est évidemment interdit en principe de mettre le bol sous l'eau, mais Mimi à trouvé ça vachement plus pratique pour récupérer son poisson rouge de la taille d'un spermatozoide :) de mon côté j'ai récupéré un Roberto (blanc et rouge), une Hazuki (noire), et un poisson nommé Personne (rouge) avant de me faire exploser mon épuisette par un salaud de poisson ÉNORME !!! Applaudi par les deux japonaises qui nous accompagnent, je m'en vais fier comme Artaban, mon petit sac de poisson dans la main.
La suite de la soirée se déroule chez Hazuki où sa maman nous attend. Nous découvrons une terrasse immense sur laquelle est déjà installé le repas sur une table basse et qui fait fasse au feu d'artifice qui durera une heure !
La maman d'Hazuki, que nous devons appeler Okaa-san nous a préparer des spécialitées d'Okinawa à base de goya. C'est un légume qui se rapproche du concombre mais qui a un goût bien plus amer. Lorsque le spectacle commence, le choix est difficile ! Manger ou prendre des photos ! J'ai essayé de faire les deux en même temps... mais je dois avouer que j'ai peut-être passé plus de temps derrière la table.
Passage comique de la soirée. Nous étions 6, Hazuki et deux de ses amies, sa maman, Miléna et moi. Autour de la table, un seul coussin. Nous nous asseyons tous par terre laissant le coussin pour la maman (et maitresse de maison). Quelle erreur. Je me fais presque engueuler par cette dernière qui m'oblige à m'asseoir dessus ! Vous auriez vu la tête de Mimi... ça relevait de l'indignation ! Mais ce n'est pas fini. Lorsque la maman, encore une fois, va pour me servir de la bière, elle s'arrête en plein élan et regarde Miléna avant de lui tendre la cannette et de lui expliquer que c'est à elle de me servir ! Un vrai moment de bonheur personnel ! Mimi en revanche est sûre de ne pas vouloir s'installer définitivement ici... dommage !
Le spectacle donc continue... et nous avons le droit à un feu d'artifice exceptionnel. Les explosions en forme de coeur, d'étoile nous surprennent et nous ravissent.
À la fin, nous nous débarrassons avant de nous rendre dans le parc où nous ferons également notre propre petit feu d'artifice personnel.
Rien d'incroyable si ce n'est la beauté minimaliste des senkou hanabi. Ce sont comme des tiges d'encens que l'on tient vers le bas. On y met feu et doucement un feu d'artifice d'étincelles minuscules s'éclaire. C'est petit, rapide, mais si joli qu'on aurait souhaité en avoir plus.
1 commentaire:
Ta note retranscrit vraiment ce qu'est l'été au Japon!
Belle journée en tout cas!
Et belle plume par ailleurs ;)
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