mardi 18 septembre 2007

France 04

Putaiiin je suis en retard. Quel planning de merde ! Je savais que je ne pourrais pas y être, mais non, avec cette vieille sorcière, c’est toujours pareil, faut rentabiliser et courir partout. Ce n’est pas mon jour et c’est tout. En plus il commence à faire nuit et il pleuviote. C’est Iris qui va encore me faire la gueule parce que la pâtée à refroidie. Alors, dans quelle rue il doit se trouver ? Si je calcule avec mon retard… rho la vache le pépin à déjà du lui arriver, tant pis, je passe rapidos comme ça au moins ce sera justifié.

Après un mois et demi loin de Barcelone, c’est avec un plaisir certain que je prends le volant au côté de Miléna pour retrouver Olympe et Gilles, ancienne collocatrice et ancien collègue syndical avec qui nous arpentions les rues de la capitale Catalane. Nous nous rendons depuis Draguignan vers Toulon afin de les récupérer à la gare. Gillou vient d’acheter un bateau de 11 mètres sur lequel il a décidé de vivre et que nous allons visiter. Après les derniers papiers administratifs nous nous retrouvons sur le petit port de Pins Rolland dans la commune de St Mandrier s/mer où le bateau attend son propriétaire au sec en haut de son piédestal en acier.

Nous nous y rendons à l’aide d’une haute éche

lle branlante et découvrons avec jouissance les joies de la haute mer, en cale sèche. À l’aide de mon petit appareil photo je canarde Miléna et Olympe qui joue les divas sur le pont de Zion (le nom du bateau de Gilles).

Catastrophe. Gilles soulève le plancher de la cabine et découvre que de l’eau a envahit le bateau (de l’eau en cale sèche ?). Cela peut provenir des techniciens qui auraient fait tourner le moteur ou que sais-je… quoi qu’il en soit le temps d’acheter deux trois bricoles au Leclerc du coin et nous voilà à quatre pattes pour éponger tout ça avant de nous lancer dans une partie de Tarot endiablée.

Ceux qui me connaissent bien vous le diront : je me sépare rarement de mon sac. Aujourd’hui par je ne sais quel hasard ou raisons biscornues j’ai mis mon sac dans le coffre de la voiture qui est garée a 50 mètres de là où nous nous trouvons.

Au moment de partir, ma mémoire me jouant des tours, je ne suis plus sûr de savoir où je l’ai mis. La voiture a disparu (je la retrouverai un peu plus loin) dans le coffre, plus rien, ni GPS, ni iPod, ni appareil photo, ni portefeuille… Loin de m’attarder sur le vol matériel, mon esprit se focalise sur la seule chose importante : mon passeport ! Celui-ci a disparu aussi. 3 ans de voyages tamponnés, de souvenirs, mais surtout mon VISA pour le Japon et mon départ dans 14 jours se matérialisent face à moi prenant la forme de la terreur. Forcément nous faisons le nécessaire auprès de la Police incarné par la gentillesse de l’officier Garnier qui s’occupera de nous 4 heures durant. Lorsqu’à 22h nous sortons du poste il est bien évident que nous raccompagnerons Olympe chez elle à Aix… dans les

petites rues elle m’indique le chemin et… je pile pour laisser passer un éclair noir… un chat je crois. Tiens, me dis-je… il aurait du passer quelques heures avant lui, là j’ai déjà eu ma dose.


Le plus complexe c’est de séduire l’administration afin de pouvoir délivrer un nouveau passeport en temps et heure afin que je puisse aussi refaire faire mon VISA avant de partir… dans 14 jours… je ne stresse même plus je crois… tellement ce sentiment est loin de la vérité.

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