lundi 26 mars 2007

Barcelona 10

Nous sommes passés à l'heure d'été. Debout dans les chaumières !!!
Il est temps d'aller bronzer, de se sécher les pieds dans le sable chaud, de se niquer les ongles des pieds sur un ballon de foot, des rires plein les dents !
La vie de sédentaire m'a rendu bien stérile, mais je me bats et ne me laisse pas abattre par la phobie de la page blanche. Je suis sûr que j'ai un milliard de choses à vous raconter. Mais par où commencer ?

Je sors bien peu. Je suis pas un gros sorteur de toute façon. Mais quand je sors... chaque fois c'est pareil, je suis émerveillé !
Récemment, j'ai eu le droit à un beau cadeau. Un voyage dans le passé. Je suis reparti l'espace d'une soirée, loin dans mes souvenirs. J'ai enfourché mon superbe scooter, et j'ai filé comme une flèche. J'ai filé les 40 kilomètres séparant Barcelona de Sitges, comme s'ils n'existaient pas. Le temps d'un éclair monstrueux (qui m'a bien fait peur à fond de manette sur l'autoroute) et me voilà rendu au Venezuela en tenu d'été. Je revois Fred et Angel. Fred et Angel sont les deux Belges qui m'ont accueilli chez eux à Coro. Je déplaçais du sable et eux pariaient si oui ou non mes petits muscles se fatigueraient avant le lendemain ! Par un froid fendant j'ai eu chaud le temps d'un soir. La sensation est étrange mais agréable. Merci à eux.

Kevin et Morgane me téléphone et me propose quelques jours après de passer une soirée sympa avec le lapin (une espèce humanoïde en voie de disparition). Celui-ci nous traîne jusqu'à un vaisseau oublié. Sur le Port Vell de Barcelona, un vieux cargo orange et jurant laisse suinter des bruits de tamtams au milieu de la nuit. Je me dis "mon dieu, coke en stock!!!". Que nenni, c'est simplement l'endroit ou prend place une soirée underwater. Vous avez tous vécu des soirées, plus ou moins underground. Eh bien underwater c'est pareil, mais sous le niveau de la mer... et là en l'occurrence dans le coeur humide d'un bateau qui vogue de port d'attache en port d'attache pour laisser son dedans libre aux élucubrations sympathiques d'organisateurs bohèmes. Il s'appelle le Naumon et possède une page web tout aussi fendu et décaler que les soirées que l'on y passe. Entre les fumées de deux plantes différentes j'aperçois la scène ou un blackos chante un truc que je ne comprends pas mais qui fais remuer les popotins alentours et c'est tout ce qui m'intéresse. Les rythmes caraïbes et les percussions métalliques des carillons mélangent harmonieusement le froid et l'ambiance "tout acier" qui nous entoure. Je ne sais pas si je dois plus me sentir, Jack Sparrow ou Jack Dawson, et regagne finalement ma paillasse plus tôt que tout le monde.

Le soleil se couche plus tard. On jongle entre les t-shirt et les blousons, suivant les jours. C'est l'été qui arrive.

Avant de boucler cette courte mise à jour, j'ai envie de partager plusieurs choses avec vous.
Plus ma vie avance (et oui elle avance... je me suis même senti trop vieux pour une soirée récemment... ça file un coup) et plus mes idées deviennent claires. Vivre, oui, mais comment ? C'est difficile de savoir avant de l'avoir vécu. Êtes-vous souvent ému, comme moi, par certaines inégalités ? Est-ce que ça change pour autant notre manière de vivre ? Je ne sais pas ce que ça coûte de dire ça... disons seulement que ça me travaille...

Je vous fais part de deux liens émouvant (merci Keveen), vous les regarderez peut-être si vous avez le temps. Il suffit souvent de peu pou changer une vie... même la notre.

http://www.youtube.com/watch?v=M-QfLJbEN3k

Aucun commentaire: